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Quiconque a déjà tâtonné dans une armoire pleine de câbles sait combien un panneau de brassage RJ45 19 pouces apporte d’ordre. Derrière la façade en métal se rejoignent toutes les lignes sortant des bureaux, du Wi‑Fi ou des caméras IP ; à l’avant, un simple cordon relie le port voulu au switch.
Choisir un bandeau Catégorie 6 ou 6A, 24 ports, nu ou pré‑connecté, c’est garantir un débit fiable – jusqu’au 10Gigabit – tout en gardant la baie lisible et prête pour les évolutions futures.
Le rôle du patch‑panel pourrait se résumer en un mot : clarté. Chaque prise murale correspond à un numéro face avant ; fini les courts‑câbles branchés « au hasard ». Un technicien de passage identifie la bonne ligne en moins d’une minute, travaille sans débrancher le reste, puis referme la baie sans laisser de nœud derrière lui.
Deux grandes philosophies se rencontrent :
Le panneau prêt à l’emploi : Les versions Cat6 FTP arrivent équipées : 24 ports soudés, un peigne de maintien et une zone d’étiquetage. On dénude, on frappe les paires, on teste. Pour une PME qui veut aller vite, c’est l’assurance d’un réseau certifié dès le premier soir.
Le support keystone : Ici, seul le châssis est livré ; on y clipse des modules RJ45 Cat6 ou 6A au gré des besoins. Le coin audiovisuel du plateau passe en 6A pour le 10Gbit/s ; la partie téléphonie reste en Cat6. Un an plus tard, on complète simplement la barre avec de nouveaux keystones, sans changer le support.
La question du blindage suit la même logique. Un modèle FTP global suffit tant que les cordons 230 V restent éloignés. Si un variateur de vitesse ou un onduleur ronfle à proximité, on passe en S/FTP : chaque paire reçoit son écran propre, l’enveloppe tressée fait cage de Faraday, et les erreurs FCS disparaissent des logs.
La prise en charge du PoE ++ (jusqu’à 90W) n’est plus une option : caméras motorisées, points d’accès Wi‑Fi 6E, téléphones SIP vidéo… Tout arrive par le même cuivre. Les bandes Cat 6A proposées ici encaissent l’intensité sans échauffement grâce à des contacts plaqués or et une continuité de masse assurée par la carcasse métallique.
Côté installation, nul besoin d’un arsenal : une pince à frapper, un testeur de continuité et un jeu d’étiquettes suffisent. On pense simplement à maintenir les cordons avec du velcro ; dans une baie, la simplicité se voit d’abord dans la façon dont tombent les patchs.
En misant sur un panneau de brassage de qualité, on se donne surtout le droit de changer d’avis : déménager un bureau, transformer un espace en salle de réunion, doubler la vitesse du LAN. Le châssis, lui, reste en place, imperturbable.
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